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Pollo Mundo
24 février 2020

It's so easy - Mad Sad County, S01E03

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I

 

 

C'est tellement facile, se répeta Samantha alors que que le sexe de monsieur Jackson dans sa bouche grossissait et tremblait. Elle le regarda dans les yeux, et l'entendit proférer les âneries qu'il disait quand elle le faisait jouir. "OOooOOh, t'es trop bonne, continue! Si tu savais l'effet que tu me fais!" Cloporte, pensa t'elle, alors qu'elle déglutissait pour faire passer le sperme. À son gout elle pouvait dire que le professeur avait un problème d'alcoolisme mondain et une addiction à la junk food. Quand elle eut fini d'avaler, elle lui sourit, referma sa braguette et sortit de sous le bureau. Elle mis un chewing gum dans sa bouche et s'assit sur ses genoux. D'un air mutine elle lui demanda, "Vous êtes satisfait professeur?" Le professeur, un homme d'âge mur, en costume de tweed, se tortillait sur lui-même en riant grassement. "Arrête, tu vas me faire rebander!" Surtout pas, pensa t'elle, et elle se releva.

_Il faut que j'y aille, j'ai un amphi.

_ Salut. Au fait tu viens à la soirée du 21 Juin?

_ La soirée prof-élève? Professeur, je ne louperais ça pour rien au monde.

Puis, elle passa la porte, et partit en sifflotant dans le couloir de la fac. Quand elle passa devant la cafétéria, elle repensa à l'incident du réfectoire, dix ans plus tôt.

Elle en avait voulu à Tony ce jour la. Elle était arrivé à la fin de la scène. Billy retenait ses larmes en reniflant, entouré par une foule d'enfants en délire. Samantha était horrifiée. Les élèves autour d'elle riaient à se rompre la gorge. Des gars étaient venu taper dans le dos de Tony, alors que Billy avait du s'éclipser au plus vite, ramassant maladroitement ses affaires éparpillées. Tony avait aperçu Samantha. Il était venu la voir et lui fit avait fait un smack en la prenant par la taille. Elle aurait voulu le gifler. Elle devait avoir laissé passer quelque émotion, car il lui demanda si il y avait un problème. "Non, rien." répondit-elle. 

Quand le compas de Billy s'était planté dans l'oeil de Tony, elle avait poussé un hurlement strident et s'était enfui immédiatement avec les autres. Les pions, éberlués, avaient mis quelques secondes à réagir, mais ils avaient fini par maitriser Billy, qui l'avait regardé en se faisant emmener, d'un regard empreint de joie. Elle n'avait jamais eu aussi peur qu'à ce moment précis. 

Les parents de Tony voulaient porter plainte contre ceux de Billy. Il y avait eu une cellule psychologique mise en place pour les enfants. Elle avait été voir Tony à l'hopital, mais elle ne le reconnaissait plus. C'était comme si il était devenu une personne différente. Il disait que ça allait, elle ne le croyait pas. À chaque fois que la porte de sa chambre s'ouvrait, il sursautait. Le bandeau sur son oeil gauche et les petits pansements qui lui ornaient le visage lui donnait l'air d'un bléssé de guerre. Finalement, ses parents ne portèrent pas plainte. Tony refusa de lui dire pourquoi. Il la quitta deux semaines plus tard lui reprochant de s'être enfuie, comme les autres. "Qu'est ce que je pouvais faire?" avait-elle pensé, sans oser le demander.

_ Votre jeune ami a vécu un traumatisme qui le marquera à vie. Physiquement et émotionellement. Il essaye de justifier ce qui s'est passé, de trouver des coupables. C'est ce dont il a besoin en ce moment. Vous comprenez ? lui avait dit le psychologue.

_ Bien sur que je comprends, je ne suis pas stupide.

_ Vous êtes même une des jeunes filles les plus intelligentes que je connaisse. Dans ce cas, vous comprendrez facilement ceci : Votre ami a besoin de temps. Non seulement pour accepter ce qu'il vient de lui arriver, mais aussi pour le comprendre. Vous-même, comprenez-vous vraiment la violence avec laquelle Billy a réagi à son humiliation de ce matin ?

_ Non, je ne comprends pas comment il a pu faire ça. Il avait l'air d'aimer ça en plus, il était tout excité il... 

Le psychologue lui tendit un paquet de mouchoir, puis reprit : " Ce que vous avez vécu est en soi une épreuve très dure. On ne peut qu'imaginer à quel degré votre jeune ami est traumatisé. Mais laissez moi vous dire ceci : Tony finira par mettre des mots sur ce qui lui est arrivé, et vous redeviendrez amis rapidement. Je vous en fait le pari." Le psy s'était trompé. Quelques semaines plus tard, Tony avait déménagé, et elle ne l'avait jamais revu.

                                                                         

 

II  

 

 

Samantha entra dans l'amphi. Elle chercha Rondha au premier rang, mais ne l'y trouva pas. Pour une fois, elle s'était installé tout en haut. Elle alla s'assoir à coté d'elle, sorti un ordi de son sac et lança le traitement de texte. elle suivait d'une oreille, observant les étudiants. Quand elle entendait une information qu'elle jugeait importante, elle la notait. Tout le contraire de Rondha, qui se concentrait de toutes ses forces pour ne pas  en perdre une miette, ce qui lui causait parfois d'arrêter d'écouter pour se frotter les yeux et bavarder cinq minutes, avant de furieusement reprendre sa prise de note. Au bout d'une demi-heure, elle s'interrompit, et s'adressa à son amie à voix basse.

 "_ Ça m'a toujours emmerdé, la psychologie évolutionniste. J'ai jamais pu tenir un cours jusqu'au bout. Il n'y a rien de mieux que la criminologie. Je vais faire l'impasse sur ce cours je crois. De toutes façons je vais me payer une sale note. Tu te sens prète pour les exams toi ? Tu as toujours l'air hyper détente. 

_ Oui je me sens prète. Je ne vais pas casser la barraque mais je n'ai pas de soucis à me faire. Il faut juste assurer un 10 dans chaque matière, c'est pas si dur. C'est marrant que tu fasse l'impasse sur la psychologie évolutionniste moi j'aime bien. Par contre la criminologie ça m'ennuie tellement ! 

_ Je comprends pas comment ça peut t'ennuyer. Entrer dans la tête des criminels, des déviants, comprendre le cheminement qui les a amené ou ils sont. J'adore. C'est terrifiant, excitant. Et puis si tu vas jusqu'au bout après c'est des métiers de terrain, donc tu t'encroutes pas dans un bureau ou un cabinet. 

_ Oui c'est sûr, mais franchement tu les vois les intervenants qu'on a en crimino ? Les mecs ils sont finis, y en a pas un qui croit qu'il y a quelque chose à sauver en l'homme. Et les filles c'est des perverses. Rondha pouffa de rire.

_ Des perverses ? Mais t'es folle ! Je suis une perverse moi ? 

_ Bien sur, tu cache bien ton jeu mais je te connais moi, t'es une vraie perverse. Allez avoue-le! Lui dit t'elle en lui chatouillant les côtes.

_ Arrête arrête on va se faire engueuler.

_ Et puis c'est mal payé la criminologie.

_ Ouais... Enfin y a pas que le fric dans la vie.

_ Dites-donc mesdemoiselles au fond, les interrompit la prof, si mon cours vous dérange, il faut me le dire hein ! 

_ Oh non au contraire madame, lui répondit Samantha, nous étions fascinées par le concept selon laquelle la neuroplastie pourrait influer sur l'ensemble du génome humain. Si c'est le cas, les interractions d'un sujet avec le monde extérieur sont aussi importante que sa génétique, ses traumatismes passés et ses angoisses. C'est tellement intéressant qu'on s'est mis à en parler dans notre coin. On ne recommencera plus, promis. 

_ Oui hein ! c'est exactement ce que je disais à mon collègue freudien ! On ne PEUT PAS faire l'économie de ces trois facteurs pour comprendre une personne, c'est la rencontre entre génétique, histoire personnelle et circonstances extérieures qui crée le noyau dur de la personalité. Mais le noyau dur, en réalité, est mou ! il est malléable ! Il faut le comprendre ! Enfin à l'avenir, parlez-en plutot après le cours hein ! Reprit la prof avec bonne humeur. 

_ Tu suivais le cours pendant qu'on parlait ou quoi ? lui demanda Rondha. Sam la regarda avec etonnement.

_ Pas toi ? 

                                                                   

 

III

 

 

Elle aperçu son amie au Star Banks, en pleine discussion avec quelqu'un de dos. Elle entra dans le café et approcha d'eux. Rondha lui fit un signe de main. Un jeune homme se retourna. C'était Blake. Il était à la même fac qu'elles mais il était en lettres modernes. Samantha et lui se cotoyait assez régulièrement au lycée, mais s'étaient perdu de vue par la suite. Elle s'assit à la table. Quand elle fit la bise à Blake, celui-ci lui paru tendu. Elle ne releva, mais une pointe de mauvaise humeur s'insinua en elle. Elle lui demanda ce qu'il devenait. Il lui répondu que ça allait, puis il regarda sa montre et déclara qu'il fallait qu'il y aille. Il se leva, mit son manteau et partit.

_ Mais t'as vu comme il est non? Dès que je suis là, il peut pas se tirer assez vite! On a jamais été si proches mais quand même, à une époque on s'entendait bien. Je comprends pas son comportement. 

_ J'ai remarqué oui, c'est bizarre. Tu veux ma théorie? 

_ Avec joie. 

_ Il est sur toi. 

_ Oh je t'en prie. 

_ Réfléchis. C'est depuis qu'il est avec Eva qu'il est comme ça. On en a déjà parlé. Je pense qu'il aime Eva sincerement. Seulement, à chaque fois qu'il te voit, il se rapelle de son désir pour toi. Quand il s'est retourné et qu'il t'a vu, il a changé de couleur. C'est clair que tu lui fais de l'effet. Du coup il préfère ignorer la situation, comme Blake sait bien le faire. 

_ Mouais... Je suis pas convaincue.

_ c'est ma théorie. 

_ De quoi vous avez parlé sinon ?

_ De tout et de rien. Il m'a donné l'impression que ça allait pas fort avec Eva. Les études n'ont pas l'air de tellement le passionner non plus. Il boit trop, il prend trop de drogue. ça se voit sur son visage. il est tout le temps en descente de quelque chose. 

_ La vache il va pas bien.

_ Il se laisse couler. C'est l'impression que ça donne.

_ Mais ça c'est Eva, elle a une super mauvaise influence sur lui j'en suis sûre.

_ Je l'aime bien Eva moi. 

_ Oh fais pas chier Rondha, tu l'aimes bien parce que c'est une des seules filles du lycée qui se souvenait de ton nom c'est tout! T'es de quel coté à la fin? 

Les yeux de Rondha s'écarquillèrent de surprise et de colère. Brusquement, elle se leva et prépara ses affaires pour partir. 

_ Rondha pars pas, je suis désolé, je sais pas ce qui m'a pris!

_ Moi je sais t'inquiète pas! Tu as l'habitude d'être le centre de l'attention partout ou tu vas et quand Blake te regarde à peine et se barre, ça détruit un peu ton petit égo. Alors pour te donner un petit coup de boost, tu te venges sur ta meilleure amie C'est ça? Pauvre fille va! Tu te prends pour la reine du monde ? Plus jamais tu me parles comme ça! Me suis pas Samantha parce que je pourrais te gifler!

Rondha sortit comme une tornade. Samantha resta quelques minutes assise à la table, puis quitta le café à son tour. 

 

 

IV

 

 

La soirée profs-élèves battait son plein dans la maison du doyen de l'université. Samantha, un verre à la main, riait poliment à la blague d'un étudiant en costume. Un gros garçon aux cheveux roux et frisés. Elle chercha Rondha du regard. Ne la trouvant pas, elle revint à son interlocuteur. Il décrivait avec une précision d'initié les relations politiques entre les universités et les lobbys. Il était en droit. Quand on veut faire de la politique c'est mieux, lui dit-il avec un clin d'oeil. Samantha déclara qu'après la fac, elle ouvrirait un cabinet de psy à la city. Il lui fit sourire en coin, condescendant et chargé, avant de lâcher "Ça t'irait super bien". Samantha voulait partir.  

Une troisième personne, qui lorgnait la jeune femme en faisant mine d'écouter l'autre, profita d'un blanc pour s'incruster dans la conversation et annoncer que la philosophie était la seule discipline ayant, à terme, une réelle influence sur les civilisations. Samantha sauta sur l'occasion et s'excusa. Elle partit vers le couloir d'entrée. Un petit orchestre de jazz jouait dans un coin de la vaste pièce. La chanteuse interprétait langoureusement I wanna be loved by you. Les conversations allaient bon train. 

Dans la vaste cuisine, les voix d'une vingtaine de personnes bruissaient à l'unisson. Rondha se tenait contre le frigidaire, une bière à la main. Elle discutait avec Eva et Blake. Samantha les rejoint et se méla à la conversation. Elle vit immédiatement Blake se raidir, alors qu'elle ouvrait une bouteille de Bud et la portait à sa bouche. Ils parlaient de littérature. Eva soutenait avec Rondha que le livre était mort, et que dans les années à venir, de nouveaux médias apparaitraient qui l'enterrerait définitvement. Blake combattait cette idée avec férocité. Aucune avancée technologique, disait-il, n'a jamais mis fin au livre.

Samantha intervint en faveur de Blake. Toucher un livre, le sentir, occuper le même espace que le texte qu'on lit, ce n'est pas du tout la même chose que lire sur un écran. "Mais les gens s'en foutent !" lança Eva d'un air impatient. Le ton du débat monta un peu. Blake jetait toujours des coups d'oeils nerveux à Sam. Eva semblait l'avoir remarqué, car elle fustigeait son copain du regard. Elle finit par quitter le groupe sans prévenir. Blake s'interrompit, et, avant de lui courrir après, jeta un dernier regard aux filles. Samantha fut saisi par un sentiment désagréable dans le ventre, et soudain, le temps ralentit.

Il se passe quelque chose que je ne comprends pas, se dit-elle. Le temps n'ayant plus cours, elle analysa l'étrange seconde qui passait sous ses yeux. Rondha la regardait l'air de dire : tu voix, ma théorie est juste." Sam était presque sûre que c'était de cela qu'il s'agissait. Mais l'espace d'un instant, le regard de Blake était allé de Rondha à Samantha, et elle avait senti autre chose que du désir. De la peur peut-être ? Quelque chose était tout près d'apparaitre à sa conscience. Elle se concentra de toutes ses forces pour l'attraper, mais il était trop tard. Le temps venait de reprendre sa course. Blake était parti, et Rondha, déjà, lui demandait : "Qu'est-ce que je t'avais dit?"

 

 

V

 

 

Quelques heures plus tard, la grande pièce était plongée dans une obscurité rouge. À la place du groupe de jazz s'était installé un DJ. Samantha dansait toute seule, collée de près par un étudiant. Elle buvait un whisky coca, et ricanait en voyant un couple se rouler des pelles.  "Pourquoi tu rigoles?", lui demanda le mec qui se frottait à elle. "Sais pas. Laisse tomber... Envie de pisser." Elle finit son verre, le posa contre la poitrine de l'autre, et s'en alla en tanguant.

Un peu de coke pour faire redémarrer le système, pensait-elle dans la file d'attente. Elle avait la tête qui tournait et se sentait molle. Elle avait bu tant que ça? Elle avait beaucoup bu. Elle n'arrivait pas à bien réfléchir. Elle se tenait comme elle pouvait, contre le mur. Quand vint son tour. Elle ferma la porte à clef, se passa de l'eau sur le visage. Elle se tailla un rail de coke et l'aspira, sortit de son sac une crème pour le visage et se massa la figure. Ce fut un peu mieux, mais pas beaucoup. Elle s'assit pour pisser, mais rien ne sortait. Alors elle se releva, remit sa culotte, et sortit des toilettes. 

Au tournant du couloir, le type du salon la prit par les épaules et la plaqua contre le mur. Il lui fourra sa grosse langue dans la bouche. Elle tenta mollement de le repousser, mais il ne semblait pas saisir le message. Il passait sa main sous sa culotte, caressant sa fesse nue. Elle murmura "Non". Alors que la main de l'assaillant se dirigeait vers sa chatte, elle tenta de fermer les cuisses. Soudain, une grosse main saisit le jeune homme. "Je crois que la jeune femme n'a pas envie d'être avec vous, alors dégagez avant que je vous fasse renvoyer." Le garçon blémit, et parti sans demander son reste. 

Dans le bureau vide, monsieur Jackson lui servait un verre. Il s'assit de l'autre coté et lui demanda si ça allait mieux. Elle but une gorgée de whisky et hocha la tête. Elle sentait son regard sur elle. Ça ne valait pas beaucoup mieux que l'autre. Où qu'elle aille, ces oeillades. Ces coups d'oeils fugitifs sur ses seins, son cul. Elle posa le verre avant de l'avoir fini. Elle voulait partir. Il lui demanda quelle serait sa major l'année prochaine. "Psychologie Clinique." "Oh quel dommage, tu auras moins de temps pour moi j'imagine." "Oui, un peu moins." Elle voyait ce qui se passait. Il parlait un peu plus vite, respirait un peu plus fort. 

"Un dernier petit coup pour la route ?" finit-il par lacher, accompagné un ricanement. "Je suis désolé professeur mais je ne me sens pas très bien ce soir." "J'adore quand tu m'appelles professeur." dit-il en se levant. Il vint se placer derrière elle et entreprit de lui masser les épaules. Elle ne voulait pas que ça aille plus loin. La main épaisse du professeur Jackson trouva le chemin de sa poitrine, sous sa robe. Il commença à la pétrir. Avec lassitude, Samantha tenta de saisir le poignet du prof pour l'empécher de continuer, mais il saisit sa main et la bloqua sur le bureau "tu es tellement sexy Samantha, il lui murmurait à l'oreille. "Professeur je n'ai pas envie." "Allez, rien qu'un peu..."

Soudain, il la souleva du siège et la mis debout de manière brutale. Il se frottait contre elle en la pelotant. Samantha se tortillait pour se dégager, mais cela ne faisait que l'exciter d'avantage. D'une main, il la coucha violement sur le bureau, et de l'autre, il baissa sa culotte. Elle sentit, à l'entrée de son vagin, le sexe du professeur. Elle était sèche. Il n'arrivait pas à passer l'entrée. Dans un grognement, il s'enfonça d'un grand coup en elle. Elle poussa un cri de douleur, alors qu'il commençait à s'agiter en fulminant. Une souffrance aveuglante saisi Samantha au crâne, elle sortit d'elle-même.

Tout devint plus facile. Ce fut comme si elle regardait la scène de deux mètres plus haut. Dans le même temps, elle sentit son corps se détendre, comme une poupée de chifffon. Elle commença, sans vraiment s'en rendre compte, à mouiller. Elle était dissociée, ne ressentait plus rien. Elle voyait le moment arriver, mais ne ressentait plus la douleur, comme sous l'effet d'un puissant anesthesiant. Aucun sentiment ne venait troubler sa paix alors que sous ses yeux, allongée sur le bureau, elle se voyait subir les assauts de la brute. Elle connaissait ce moment.

Elle le connaissait bien. 

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